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Can't let this moment end, You set off a dream with me | Camille O'Connell.

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Lun 27 Avr - 21:27
Can't let this moment end, You set off a dream with me.


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Dépravé. Un virulent orchestre rythmait dans le fond de ma poitrine, une angoisse tangible, palpable, frissonnante. Arraché de mon existence, l'osmose d'une autre moitié titubait dans mes veines, la lâcheté était la principale cause de ce retournement de situation ainsi qu'un lourd secret que je n'assumais pas. Les sentiments explorés avaient frappé l'alerte, un émoi, une écorchure, notre bonheur avait fait un éclat d'elle, et pourtant l'amour innocent se nouait dans une brisure par ma simple volonté de fuir. Tambour incessant. Ritournelle éternelle. Le silence guettait une absence, son absence. Isolé dans ma ville natale, je concentrais mes pugnaces manipulations aux questionnements de cet étrange nouvel arrivage. Par mesure de sécurité, mes pas avaient suivi la silhouette de ma fille, et ainsi, le changement était présent. Mystic Falls ne respirait plus le même air délicat, mais à la fois pesant et imprévisible.

Noire, sombre comparable à une feuille blanche quand l'écrivain manquait de ses plus belles prouesses dialectiques, j'arpentais les couloirs de l'École Salvatore dans l'errance inconnue prônant la confiance empoisonnée. De longues lignées où les élèves bourdonnaient comme de véritables cafards, Hope était assez difficile à trouver dans ce capharnaüm. Je vaguais mon regard insistant sur les alentours quand quelque chose interpellait mon être. Lentement, je passais mes doigts sur les écritures neuves, où la simple pensée de sa présence balançait les afflux sanguins de mon cœur : Camille O'Connell. Serait-ce un homonyme ? Le regard baissé sur la poignée, aucun signe alarmant ma présence même pas une politesse distinguée de mise en garde, j'ouvrais simplement la porte, masquant mon visage intimité pour celui de l'arrogance :

« Mon tendre et bel amour. J'espère avoir l'étoffe d'un élève, ma thérapeute favorite manque à mon âme si chaste. » portant ma main sur ma poitrine en guise de premier contact tandis que mon regard miséricordieux fuyait réellement le fond de ses pupilles. Dans la profondeur et à l'abri des regards, le malaise était palpable, mais comment réagir face à cette fuite honteuse ? Simplement en affichant cet air si désinvolte, provocateur, insaisissable que même Camille ne pouvait briser.

Rapidement, j'évoluais dans la pièce pour trouver refuge dans un des fauteuils, observant la décoration, attendant avec impatience qu'elle m'envoie si gentiment vers la sortie. Mon index caressait le haut de mes commissures, les jambes croisées, l'allure décontractée, je ne cessais de décortiquer chaque recoin. Des failles, des détails, j'avais soudainement peur et sans voix intérieure, l'envie d'être proche était insoutenable. Remords, regrets, mais que pourrais-je faire pour ne pas laisser l'Ange s'échapper ? Rien, après tout, j'étais le propre fondateur d'une architecture bancale. L'abandonner était un déchirement comparable à un membre de ma famille, de mon essence, de mon incorrigible envie de tout ruiner. Encore, et encore. Cette hauteur que je m'imposais pour elle était obsessionnelle, gracieuse comme les courbes de son magnifique visage, comme l'eau de ses yeux, l'océan infini. Âme damnée jusqu'à l'Enfer de mon agonie.
avengedinchains



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Lun 18 Mai - 20:30
Can't let this moment end, You set off a dream with me.
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Le frisson court sur ma peau, remontant le long de mon corps pour hérisser mes poils clairs sous son passage effréné. Certains diront que mon corps exprime une émotion vive et intense qui me transcende de tout son long. Foudroyée en plein cœur, j’éprouve la sensation qu’un éclair me transperce le cœur réveillant l’organe doucement endormi dans ma poitrine. Mais la sensation n’est qu’éphémère alors que mes traits reprennent leur impassibilité coutumière après quelques secondes d’égarement. Je sens l’organe vital retrouver ce demi sommeil qui adoucit toutes les émotions sous un voile brumeux. Je flotte dans le confort ouaté de ces sensations oubliées de force, les meilleures comme les pires. La douleur n’a aucune prise sur mon être qui n’aspire qu’à se reposer paisiblement. Eteinte la lueur espiègle de mon regard, le contrôle guide la moindre de mes réactions. Je soupire lourdement pour montrer mon exaspération d’avoir vu ce havre de paix, ce lieu personnel violé par un intrus, une personne que je n’ai pas invitée. Même les étudiants semblent avoir compris que les portes de mon bureau ne peuvent être franchies sans autorisation, comprenant que ce lui est sacré à mes yeux. Je crois les bras sur ma poitrine regardant de haut en bas celui qui me fait face sans démontrer la moindre once de tendresse et d’amour. Inutile de l’inviter à s’asseoir, il s’en est octroyé le droit transgressant mon choix de pouvoir lui refuser ce confort. Aucune hostilité particulière au fond de mes prunelles, juste une profonde lassitude de constater que jamais ses mauvaises manières ne disparaîtront.

« Niklaus Mikaelson ! Je savais que cette rencontre finirait par venir même si je n’en frémissais pas d’impatience. Mon employeur n’est nul autre que cette école et mes patients, les élèves qui en parcourant les couloirs. » Je marque un temps d’arrêt pour lui permettre de comprendre que je ne comptais pas reprendre le rôle de thérapeute pour cette âme millénaire, torturée et aux prises avec des affres de douleur profonds. Je finis par hausser un sourcil sans me départir de cette attitude détachée. « Alors ? » Il espérait une pluie de reproches prêts à s’abattre sur son être piteux ? Il risquait de se languir fort longtemps dans une attente sans fin. Lentement un silence lourd et pesant, porteurs de nombreux non-dits s’installe. Nullement inconfortable, je m’y complais laissant les souvenirs de sa lâcheté se remémorer à mon âme en paix. L’incompréhension m’avait quittée. Je ne comptais pas dire les mots suivants. Je n’étais pas même certaine d’avoir la moindre réponse à lui offrir tant cela m’aurait semblait futile et inutile. Il ne restait plus rien à dire dans cette histoire qui avait éclaté sous le poids de trop nombreux espoirs brisés. Mais j’étais soulagée de constater que la douleur ne me broyait plus intérieurement. Il ne restait qu’une légère cicatrice à l’endroit où mon cœur avait éclaté de douleur. S’il en restait quelques éclats pour battre et s’inquiéter de ceux autour de moi, il n’en subsistait pas suffisamment pour à nouveau éprouver cet amour pur et infini.
avengedinchains



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Jeu 21 Mai - 15:30
Can't let this moment end, You set off a dream with me.


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Dans l'ère du temps, l'Enfer souriait alors que ses lèvres ont quitté les miennes. Dans la noirceur de mon âme, la nuit était présence. Aucune once de lumière maintenant. l'entièreté de mon corps et âme possédait ce mal à cause de cette séparation brutale, que la réaction de Camille paraissait être un couteau au creux de ma poitrine. Étais-je le seul à être névrosé dans un silence agonisant ? Je caressais lentement ma fine barbe à l'écoute de ses mots, où mon regard l'observait à demi-mesure. Sa réponse n'était pas ce que j'espérais à vrai dire, visiblement, elle ne souhaitait plus aucun lien si particulier entre nous, et je connaissais assez Camille, pour savoir ce qu'elle voulait dans son entêtement. L'ambiance demeurait lourde, intenable, méprisable, et je tanguais dans une vague colérique. Néanmoins, elle aussi, connaissait mes travers ainsi, le calme sur mon visage n'était que surface. Je savais que cette épreuve pouvait détruire à jamais les espoirs d'une vie orgasmique, être sans elle, était une morte lente. Je ne vivais que de mots cassés et d'idéaux et d'un amour pénétrant de cette lumière fantasmagorique. Quelle fausse vision téméraire.

Un soufflé échappé s'extirpait de mes commissures tandis que mon regard se posait sur le visage de l'Ange. Un courant électrique renaissait à l'air hautain de la demoiselle sur mon corps auparavant, un sentiment exquis, excitant. Quelques instants de réflexions insoutenables comme par exemple, taire cette oppression soudaine pour un échange plus agréable, plus léger que ce sentiment viscéral de culpabilité. Quel monstre étais-je pour avoir lâchement abandonné cette femme. La femme de ma vie. Désordre de l'esprit. C'était difficile d'oublier ce que nous connaissons, avant. Sentiment de ne plus être libre, mais attachée à une illusion que j'avais brisée.

Puis, mon sourire s'illuminait dangereusement tandis que j'usais de ma vitesse vampirique pour me retrouver derrière elle. Chaleur consumante. À pas de velours, félin, prédateur sensuel. Mes lèvres soufflaient à l'une de ses oreilles dans une proximité déconcertante, tandis que mes mains se liaient derrière mon dos pour une posture incandescente :

« J'ai envie de toi Camille O'Connell. Est-ce un crime de ressentir ce sentiment-là, de voir ton corps chaud prendre contact avec le mien ? » humectant discrètement son parfum. Cette odeur si délicate s'intensifia pour une lueur de mon organe vital, quelque chose d'indescriptible.

Attirance électrique et dangereuse à l'instar de deux antipodes. Elle était le jour et ma personne, la nuit. Deux astres complémentaires, ensemble éternellement et pour toujours, même sur l'afflux de tumultes vagues. À travers le temps, l'âme sœur résidait, persistait, se courbait à l'échine de l'autre. Défier la noirceur des affres, ressourçait les cicatrices. Elles estampaient, agonisaient, réalisaient, l'œuvre d'une essence, notre essence. La clepsydre était immortelle, néanmoins sa personne ne l'était pas. Le temps était un véritable assassin de mes erreurs, de cette angoisse interminable. Il me manquait une pièce à mon organe mécanique, quelque chose qui connecte la machine humaine à ce nouveau monde incertain. J'avais laissé ce petit détail quand la vue de sa silhouette disparaissait dans le brouillard de ma crainte. Elle l'avait emporté, inconsciemment. La clé de ma motricité.
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