I'm here for you, if you need me △ ft. Elian Wayland
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Mer 2 Oct - 1:04
I'm here for you, if you need me
- Elian Wayland — Théa Weiss -
La musique, est, de tous les arts, celui qui a le plus grand pouvoir de nous consoler, celui qui nous parle plus intimement, au corps et à l'âme. Elle nous rassérène profondément, et nous le savons bien, vu la consommation exponentielle que nous en faisons, la musique étant devenue très facile d'accès. △ Céline Belloq
Je sortais à l’extérieur de l’établissement pour me rendre vers la cabane secrète de l’école. Elle n’était plus secrète pour moi. Je n’allais pas la dévoilée aux autres professeurs, à moins qu’ils connaissent l'existence de cet endroit. Ça je l’ignore. Pourquoi je me rendais à cet endroit ? Je suis à la recherche d’un élève, Elian Wayland. Pourquoi lui en particulier ? Parce que… Étrangement, je ressens quelque chose émaner de lui. Comme de la détresse. Comme s’il avait besoin que quelqu’un l’aide d’une quelconque manière. Je serais là pour lui au besoin. Pourquoi voulais-je l’aider ? Car il me faisait penser à moi lors de ma première année de ma transformation.
Peut-être qu’il ne voudrait rien savoir de moi, c’est son droit, mais je n’abandonnerais pas l’affaire jusqu’à ce qu’il se sente à sa place. J’étais peut-être professeur de musique, mais je pouvais l’aider à s’exprimer à travers la musique, qui sait ? La musique pouvait faire un grand bien. J’étais prête à tout. Noah serait contre mon idée, mais il n’était pas là… Toujours en mission personnelle.
Me voilà en face de la cabane, là où presque tous les étudiants viennent pour s'abriter des professeurs trop exigeant. Je ne l’étais pas, du moins c’est ce que je crois. Je prenais une grande inspiration plaçant mes mains sur mes hanches observant les alentours. C’était calme, mais je savais qu’il était ici quelque part. J’ai appris qu’il se tenait dans des endroits tranquilles, soit sa chambre ou ici dans la cabane.
Je me mettais à faire le tour de la cabane avant d’entrer à l’intérieur de cette dernière. Mes yeux parcouraient l’endroit avant qu’ils se posent sur Elian. Le voilà. Un sourire s’affichait sur mes lèvres avant que je me place non loin de lui. Je restais plutôt aimable.
“Bonjour Elian, je savais que je te trouverais ici.” soufflais-je doucement. “Si tu veux que je parte, tu n’as qu’à le dire.” je baissais légèrement mon regard. “C’était seulement pour te dire que si jamais tu as besoin d’une oreille à qui parler, je suis là.”
Un silence envahissait la pièce, comment m’y prendre autrement ? Je voulais juste apporter mon aide à un élève tout simplement, pas d’arrière penser. Il est vrai que je n’étais pas la psychologue de l’école encore moins une spécialiste en la matière, mais… Niveau coeur et de la difficulté à s’exprimer, je m’y connais. On pourrait presque dire que c’est mon domaine.
Depuis plusieurs jours, Elian est complètement perdu. Déjà sa transformation a été un énorme changement dans sa vie, lui, qui a tout perdu. Mais maintenant, il est perdu non pas dans ses cours, mais dans ses sentiments. Il révise tout ce qu’il peut pour essayer d’enlever ce sourire de son esprit, mais il n’y arrive pas. Le sourire de Thomas le hante. Alors c’est vrai qu’Elian sait parfaitement maintenant que le jeune-homme est attiré par les hommes, mais il n’empêche que le brun s’interroge maintenant sur sa propre personne. Aime-t-il aussi les hommes ? Comment pourrait-il le savoir alors qu’il n’a jamais aimé quelqu’un ? Qu’il n’a jamais connu l’amour ? C’est tellement dur pour Elian ce trop pleins de questions qui le mettent dans un état de détresse les plus totales ! Sans parler du fait que le nouveau vampire ne contrôle pas encore ce phénomène qui décuple ses émotions. Par moment, il aimerait pouvoir les faire taire. Il ne sait pas comment on fait, il en a juste entendu parler au détour d’un couloir. Mais finalement, il manque de courage … Parce qu’il se doute bien qu’une fois qu’on a fait ce choix, il doit être très difficile de revenir en arrière.
Voulant s’isoler du reste des élèves, Elian est venu se mettre dans la cabane. Il sait que bon nombre d’étudiants la connaissent, mais aujourd’hui, il a de la chance : personne s’y trouve. Aussi, il espère quand même que personne ne viendra le déranger. De toute manière, premier arrivé, premier servi non ? Mais le vampire n’aura jamais le courage de dire à quelqu’un de virer. Il est bien trop timide pour ça et ce trouble lui bouffe clairement la vie. Les larmes aux yeux, désespéré du cas qu’il a l’impression d’être, Elian blottit son visage dans ses bras, bras qui sont posés sur ses genoux repliés. Même le sourire de Thomas ne permet pas de lui remonter le moral aujourd’hui … Sentant une larme qui roule doucement sur sa joue, le vampire se mord les lèvres et sert les paupières très fort. Il n’en peut plus. Il veut être quelqu’un d’autre ! Il veut faire partie de ces gens qui n’ont peur de rien. Qui assument. Qui ne rougissent pas à la moindre parole. Entendant la porte qui s’ouvre, le jeune élève jure intérieurement, mais n’a pas la poigne nécessaire pour demander à la personne de partir. Qu’il était là en premier. Relevant la tête en entendant la voix, Elian ne sait quoi dire. Aussi, il se contente de fixer la brune, sans comprendre réellement pourquoi elle est là. Elle est professeur de musique non ? Haussant simplement les épaules, Elian ne peut pas lui dire qu’il voudrait être seul. Elle est professeur après tout ici, aussi, il lui doit donc le respect. Soupirant, le vampire sait qu’il devrait répondre mais … « A quoi bon vous parler … vous pourrez pas changer les choses … » Elle ne pourra jamais le changer lui ! Jouant nerveusement avec un fil de son pull, le jeune-vampire se demande pourquoi elle est venue jusqu’ici. Ce n’est pas son métier de venir faire la causette. « Pourquoi vous êtes là ? »
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Sam 9 Nov - 4:22
I'm here for you, if you need me
- Elian Wayland — Théa Weiss -
La musique, est, de tous les arts, celui qui a le plus grand pouvoir de nous consoler, celui qui nous parle plus intimement, au corps et à l'âme. Elle nous rassérène profondément, et nous le savons bien, vu la consommation exponentielle que nous en faisons, la musique étant devenue très facile d'accès. △ Céline Belloq
Elian haussait les épaules, il ne voulait pas me chasser, c’était une bonne chose. Cela ne voulait pas dire qu’il ne le pensait pas. Il était tout de même respectueux, car il aurait pu me demander de partir afin de le laisser seul avec ces pensées. Était-ce une bonne chose de laisser quelqu’un avec ces pensées ? Une bonne question. Ça n'augure jamais rien de bon de toute façon. Il se mit à soupirer avant de me sortir que je ne pouvais pas changer les choses, que ça ne servait à rien de me parler. C’est là qu’il avait tort.
Il jouait avec un fil de son pull, je le regardais par réflexe avant de redresser mon regard vers lui. Mon visage restait totalement neutre. Un petit moment de silence avant qu’il me demande pourquoi j’étais présente. Je me redressais légèrement, mais je restais assise afin de mieux regarder Elian.
“Je sais que je ne peux pas changer les choses, malheureusement je n’ai pas ce pouvoir de le faire.” lui disais-je doucement pour commencer. “Parfois extraire ce qu’on a sur le coeur aide grandement, surtout pour un jeune vampire.”
Ce qui était la triste réalité de nos jours. Je ne cessais de le regarder, mais pas durement, non, plutôt d’un air attendrit.
“Je sais que je suis la dernière personne à qui parler ce genre de chose, mais sache que tu n’es pas seul.” continuais-je sur ma lancée. “Tu me fais penser à moi au début de ma transformation, il y a fort longtemps… Si je suis ici, à cette école, ce n’est pas uniquement donner un cours en musique, mais aussi aider les élèves comme toi à aller de l’avant, car je sais que vous avez du potentiel.”
Et aussi mon instinct maternel jouait un peu aussi malgré que je n’ai jamais eu d’enfant durant toutes ces années. Mon mari n’a jamais vraiment voulu en avoir à cause de son travail, trop dangereux, même si l’enfant aurait été adopté. J’étais prête à devenir mère, mais ma condition me l’empêchait, c’était un peu désolant, mais je remontais la pente avec un grand sourire aux lèvres.
“Parce que… garder tout ça à l’intérieur de toi n’est pas très bon côté moral et émotionnel.”
