«  Chère Erin,

Les semaines passent bien plus vite que je ne l’imaginais.
Je sais que tu dois terriblement m’en vouloir d’avoir disparut sans dire au-revoir, mais c’était plus simple ainsi… Pour toi ce ne sera pas non plus une excuse pour ne pas avoir donné de nouvelles pendant si longtemps… Mais nous devions nous faire oublier pendant un temps et je ne voulais pas laisser la moindre trace de notre passage avant d’être certaine que nous ne pourrions plus être localisé. J’espère que tu ne m’en voudra pas trop.
Si tu savais...
Elle s’appelle Malhia.
C’est dans une petite maison au bord de l’eau qu’elle a fait ses premiers pas, dis ses premiers mots. Elle est douce, lumineuse, gentille ! C’est une bénédiction, cette petite est mon rayon de soleil.
Nous avons pris beaucoup trop de risque par le passé. Joué a des jeux trop dangereux et je refuse que mes fautes l’empêche de grandir, d’être heureuse.
Oh Erin tu sais que je ne me suis jamais imaginée mère avant d’apprendre cette nouvelle. Mais laisse moi croire que ce petit ange est une bénédiction, que son éducation sera ma rédemption. Nous ne sommes pas les parents les plus méritants, ni les plus riches mais j’ai la prétention de croire qu’ici nous arriverons à lui donner tout ce dont elle a besoin. Tout l’amour qu’elle mérite.
Je sais que tu n’approuves pas notre départ… C’est cependant encore aujourd’hui la seule façon de pouvoir vivre paisiblement au moins pendant un temps.
La magie ne peut plus faire parties de nos vies, Jonathan et moi nous sommes fait trop d’ennemis en agissant pour nos sœurs.
Nous ne reviendrons sûrement jamais en Irlande mais je penserai toujours à toi. Je prie pour qu’ils ne nous retrouvent pas 

Tu sera toujours dans mon coeur
Adieu ,
Ta Soeur, Annie»

Je suis restée dans l’ignorance pendant  presque 18 ans, en vivant la vie la plus paisible qui soit. J’ai toujours été heureuse a cette époque, maman me faisait l’école à la maison , et mon père m’a appris tout ce qu’il y avait a savoir sur la nature environnante et comment les manger ou s’en servir pour soigner. Tout ce qu’il y avait autour de moi était tout ce qu’il y avait de plus simple, naturel, pur…Tous les souvenirs que j’avais d’eux étaient d’une extrême simplicité. Et pourtant…
Mes parents était des sorciers !
Cette phrase ferait frémir d’envie n’importe quel fan des Harry Potter. J’aurais sûrement pût trouver ça cool si les conséquences n’en avaient pas été aussi funestes. Nous faisons parti d’une famille de sorcières Irlandaises !
Un genre de « secte extrémiste » si vous voulez mon avis… Un groupuscule d’individu qui s’était donné pour vocation d’éliminer toutes créatures mettant  à mal le « cycle naturel de la vie ».
Je ne doute pas qu’ils aient put être très doués dans leur domaine, mais ils se sont visiblement a attaqué à quelque chose… quelqu’un de plus fort qu’eux, et ils ont préférés fuir. De toute évidence ça avait plutôt bien marché, au début. Jusqu’au jour ou je me suis gravement blessée. Je ne me souviens même pas de ce qui m’est arrivée exactement je sais simplement que ma mère s’était servi de plusieurs sortilèges pour me soigner… Ainsi sa magie aurait été détectée causant de nombreux dommages. Tout ceci je l’ai appris chez ma «  Tante Erin » quelques mois après  « l’accident ».
Je lui ai demandé des explication sur son existence et le fait que jamais maman ne m’aie parlé d’elle. Ou encore pourquoi soudainement elle devenait « responsable » de moi !

Elle m’avait alors jetée cette lettre au visage. j’étais restée muette pendant un instant avant de la regardé le regard perdu, vide, submergé d’incertitudes.  
Je n’avais plus rien…
Rien d’autres que le souvenir lugubre de cette créature vidant mes parents de leur sang avec un appétit… Monstrueux. Je me souviens de l’avoir vu s’entailler le bras avant de le coller sur ma bouche avec violence, me forçant à avaler de son sang, de ce goût métallique ignoble qui envahissait ma bouche… Puis plus rien.
Le néant .

Jusqu’à ce que je me réveille.
Cherchant à rassembler mes esprit je regardai vivement autour de moi.
Rouge, tout était rouge. Je ne voyais plus que le sang. Cette vision me fit frémir, pas du même dégoûts qu’il m’évoquait a peine quelques dizaines de minutes plus tôt. Ce plaisir était délicieux, enivrant. C’est un instinct animal indépendant de ma volonté qui me força a me jeter sur ce qui en était la source. Ce n’est qu’après avoir vidé ce corps de toute once de vie que je compris ce que je venais de faire. Je venais de voler a ma propre mère le sang qu’il lui restait…
Sous le choc un instant je n’avais plus rien ressenti pendant plusieurs semaines. M’abreuvant ça et la sur des personnes qui n’avaient de toute façon aucune importance. Jusqu’à ce que je tombe sur elle. Ou plutôt que ma tante me tombe dessus.

Elle n’a jamais voulut m’expliquer comment elle m’avait trouvé, ni pourquoi elle avait trouvé nécessaires de me torturer tant physiquement que psychologiquement jusqu’à ce que je soit submergé pas des émotions dévastatrice : la peur, l’angoisse et surtout les remords. Elle a passé plusieurs semaines a me sevrer avec ce qui se révéla être du sang animal, et sa cave ne ressemblait en rien a l’idée qu’on se fait d’une visite chez sa tante.

Tout ce que j’ai pu apprendre d’autre c’est que ce vampire qui m’a attaqué a trouvé fort a son goût de se venger de ma famille en me transformant en ce que toutes ces sorcières détestaient le plus : un de ses congénère. J’étais passé d’humaine ( ce que je croyais être du moins) à ancienne sorcière vampirisée en a peine quelques semaines.

« Je ne peux pas te garder avec moi, si elles l’apprenaient nous serions toutes deux dans de beaux draps. Mais je pense t’avoir trouvé un endroit où tu sera enfin à ta place »

C’est ainsi qu’elle m’envoya à l’école Salvatore, alors que je prenais a peine connaissance de ma nouvelle condition.
Au dernières nouvelles, je suis un vampire et la vue du sang provoque en moi d’étranges pulsion. Qui sait de quoi je serais capable dans cette école ?