Tu ignores le vide devant toi, les vertiges et la peur tu connais pas... Seule au milieu des loups, tu t'enfonces au bord des précipices. Dans la cité perdue, au travers de la nuit, toi tu vas bien. En travers la douleur et la mélancolie, tout ira bien. James & Stefan
       
       

Tout commença par un rayon de soleil dors sur tes cheveux longs, qui m'éclaira le visage, ce qui suffit à me réveiller, je pestais contre ces foutus volets que j'avais oublié de fermer et je sortais de mon lit d'une sale humeur. Je soupirais et je laissais tombais le peu de vêtements que j'avais pour me mettre sous la douche, ça allait me réveiller, je regardais ma peau, elle n'avait aucune magie sur elle pour une fois, rien de camouflé, mon vrai moi, je passais un regard sur ce tatouage qui me répugnait et je continuais de maudire mon passé sous l'eau. Après un bon quart d'heure, je sortis de la douche pour me regarder dans le miroir, une personne normale aurait fixé mes yeux d'un violet déroutant mais je m'étais habitué. D'un claquement de doigt, je camouflais mes deux anomalies qui auraient horrifié plus d'une personne, tout ça cache grâce à la magie.

Je m'habillais rapidement et je me coiffais rapidement sans vraiment faire attention à mon look. Je m'étais habillé d'un col roulé noir et d'un jean de la même couleur avec une jolie ceinture gucci, il fallait bien apporté un peu de couleur à ce look si sombre. Je pris un sac dans lequel je mis mon ordinateur et un livre sur les maladies psychologiques. J'allais devoir passer ma matinée à l'université mais le reste de la journée allait être consacré à un ami de longue date qui était visiblement revenu d'entre les morts, j'avais décidé de reprendre contact avec lui, il était retourné à l'état de vampire et je me doutais bien qu'il n'allait pas tarder à rechuter, tout comme Geralt de Riv, j'allais faire en sorte qu'il retrouve ce surnom qu'il lui allait si bien.

Je décidais de créer un portail jusqu'à une ruelle isolée près de l'université, au moins je n'aurais pas à marcher, d'ailleurs, je me rend compte que si je connaissais ce sort il y a une centaine d'années, ça m'aurait permit de me sortir de bien des merdes et je ne serais peut-être pas devenu ce que je suis aujourd'hui. Je passais la main dans mes cheveux et je me rendis en cours, pour passer du temps avec des gens, étudier... Tout ce qui pouvait occuper mon cerveau.

Les cours se succédèrent et je partis pour l'établissement où j'allais retrouvé mon ami d'antan. Je marchais tranquillement dans la rue, en saluant des connaissances dans la rue. Je rentrais dans le Mystic Grill et je m'assis au bar en commandant un mojito, c'était tard dans l'après-midi, je ne risquais pas de me faire juger. Je tournais la tête pour voir arriver Stefan et je sautais presque de mon siège pour le saluer.

- Stefan ! Ça faisait un moment !

Je passais la main dans mes cheveux et je repris :

- Alors, raconte moi tout ! Qu'est-ce qui t'es arrivé depuis la dernière fois ?


       

Tu ignores le vide devant toi, les vertiges et la peur tu connais pas... Seule au milieu des loups, tu t'enfonces au bord des précipices. Dans la cité perdue, au travers de la nuit, toi tu vas bien. En travers la douleur et la mélancolie, tout ira bien. James & Stefan
       
       

Satan, c'était ce qu'une petite voix dans ma tête me sifflait, sûrement la voix de la culpabilité, je repensais à ce que j'avais commis, je m'en voulais, c'était logique, mais sur le moment c'était ce qu'il y avait de plus logique à faire pour tout extérioriser, et puis on vivait tous avec une part d'ombre ou un sombre passé, je mérite le pardon non ? Faudrait peut-être que j'arrête mes activités "extra-scolaires" même si ça faisait un moment que je n'avais commis de crimes, c'était comme la drogue, je n'étais pas à l'abri de replonger, mais bon, concentrons-nous sur le sujet du jour, le petit Stefan, qui était semblait assez heureux de me voir.

Après l'avoir salué, il me proposa de commander avant toute chose, c'est vrai que j'avais tendance à ne jamais vouloir perdre de temps, c'était vraiment plus fort que moi.

- Excuse-moi, ça fait tellement longtemps que ça a dû me monter à la tête.

Je le vois s'asseoir sur le tabouret à côté de l'endroit où était posé mon verre et je me joins à lui en continuant de sourire, ça faisait du bien de recroiser une vieille connaissance, c'est vrai que les amis, je le comptais sur les doigts d'une main, Stefan se leva pour trinquer, je fais de même. Il m'expliqua qu'il était devenu un vampire et que maintenant, c'était un surveillant dans l'espèce de Poudlard hippie de cette ville qui acceptait tout le monde et qui enseignait, comment être un bon toutou qui vit dans un manque de liberté permanent, parce que ouais, ne pas pouvoir faire ce que tu veux, c'était un peu comme un manque de liberté.

- Toi ? Surveillant ? C'est vrai que je te vois bien faire la morale à un gosse, tu dois exceller dans ce domaine.

C'était un peu moqueur, je l'avais déjà vu faire de grands sermons pour expliquer pourquoi c'était mal ceci et cela, mais bon, si ça l'occupait et qu'il n'était pas entrain de décimer toute la population de cette ville, c'était bien aussi. Je passe la main dans mes cheveux, il m'avait retourné la question, j'allais pas lui dire la vérité, fallait pas déconner non plus, je lui faisais confiance, c'était quelqu'un de bien mais je préférais qu'il continue de croire que je le suis aussi.

- Hm... J'ai décidé d'avoir au moins un diplôme dans ma vie et j'ai décidé de rentrer en fac de psychologie, j'ai appris qu'il y allait avoir un peu de grabuge avec l'enclave qui s'installe ici, c'est pourquoi, j'ai voulu admirer un peu le spectacle.

Bon, le grabuge était un peu de ta faute, mais je n'étais qu'une toute petite chose insignifiante, j'avais freiné les dommages et je me contentais de prendre des informations de l'enclave, d'ailleurs, est-ce que l'enclave avait communiqué avec l'école ? Je devrai sûrement mener la discussion à ce sujet, peut-être qu'il savait quelque chose que j'ignorais.

- Alors, ton retour en tant que vampire n'est pas trop bouleversant ?

Vu ce qu'il s'était passé il y a bien des années, on était jamais à l'abri qu'il décide de redevenir le boucher qu'il était auparavant.